Hemiolia vous propose « Giorgio Antoniotto, le mystère milanais »

LE MYTHE DU MUSICIEN VOYAGEUR A SUSCITÉ BIEN DES FANTASMES ET A NOURRI UN IMAGINAIRE COLLECTIF DEPUIS LA NUIT DES TEMPS, MAIS C’EST UNE RÉALITÉ QUI PUISE SES RACINES DANS L’ESSENCE MÊME DE LA MUSIQUE.

Si les moyens de locomotion ont évolué au cours de l’histoire, ce besoin d’aller à la rencontre de l’altérité a nourri les artistes et leurs œuvres bien au delà de la simple anecdote.

Hemiolia vous propose de partir à la rencontre de Giorgio Antoniotto, un de ces musiciens-voyageurs dont la vie et l’oeuvre sont restées dans l’oubli pendant plus de deux siècles. Il est décédé à Calais en 1766, à l’occasion d’un voyage retour de l’Angleterre vers son pays natal.

Infatigable voyageur, escrimeur de talent, joueur d’échecs hors pair, théoricien de la musique renommé, cavalier de combat, violoniste devenu violoncelliste par un coup du sort…

Son unique opus de musique publiée connu est un bijou de musicalité, de chaleur et de soleil, qui sera mis en perspective dans ce programme avec d’autres compositeurs de son temps, Vivaldi et Geminiani.

VIOLONCELLE
CLAIRE LAMQUET

VIOLE DE GAMBE
AUDE-MARIE PILOZ

THÉORBE
PIERRE RINDERKNECHT OU ROMAIN FALIK

CLAVECIN
TAKAHISA AIDA OU GABRIELLE RESCHE 

Enregistrement Giorgio Antoniotto

Sonate pour violoncelle  et basse continue | 2017 | Label Paraty | Harmonia Mundi

Radios

REVUE DE PRESSE

CLASSICA I DÉCEMBRE 2017

“(…) Le rôle -D’Antoniotto – dans l’émancipation du violoncelle, auquel il insuffle une écriture souvent violonistique (son premier instrument) jointe à un sens aigu de la polyphonie acquis à l’étude des maîtres anciens, ne remise pas pour autant l’accompagnement dans l’ombre: la basse, d’abord essentiellement harmonique, a des allures concertantes à partir de la Sonate n°6. En la confiant à la basse de viole, les interprètes ont souhaité différencier les timbres à la faveur des contrechants et autres phénomènes de questions-réponses. On goûte son tracé charbonneux sous les doigts d’Aude-marie Piloz qui offre la réplique à une autre clé de fa, le violoncelle plantureux de Claire Lamquet, d’une élégance de dandy jusque dans les mouvements vifs. L’excellente prise de son de Cyrille Métivier permet en outre de goûter le clavecin volubile de François Grenier et la guitare, alternant avec le théorbe, rythmée de Stéphanie Petibon. Après un premier disque consacré au violoniste Marie-Alexandre Guénin, le jeune Ensemble Hemiolia, fondé en 2008, confirme son talent.”
Jérémie Bigorne

OPUS KLASSIEK I AOÛT 2017

“L’Ensemble Hemiolia a cette musique depuis des années à son répertoire, l’a visiblement assimilée et a trouvé dans la réalisation des parties de basse continue la sonorité idéale de la musique baroque italienne. Une grande attention a été portée à l’ornementation du violoncelle soliste, ce qui contribue encore davantage au caractère passionnant du discours. Justice est rendue, dans cet enregistrement, à l’originalité et à la fantaisie d’Antoniotto.”

LES BAROQUIADES I SEPTEMBRE 2017

“L’Ensemble Hemiolia, par son interprétation soignée, restitue parfaitement les styles suonabile et cantabile. Les instrumentistes se livrent à une interprétation flexible comme nous le souhaiterions dans chaque enregistrement. Leur phrasé harmonieux en est d’ailleurs la preuve absolue.”
Jean-Stéphane Sourd Durand

LE BABILLARD I OCTOBRE 2017

“Voilà donc un disque qui apporte sa pierre à l’édifice de la discographie du violoncelle baroque, et une pierre joliment taillée, car ce que propose l’Ensemble Hemiolia est un véritable travail d’équipe, dénué de toute froideur.”
Loïc Chahine

Télévision